• Les jex dangereux: "jeux" de non-oxygenation

    LES « JEUX » DE NON-OXYGÉNATION

    1 Description

    Les « jeux » de non-oxygénation ou d’asphyxie, de strangulation,

    de suffocation sont appelés de plusieurs noms : trente secondes

    de bonheur, rêve bleu, rêve indien », « jeu » du cosmos, « jeu »

    des poumons, « jeu » de la tomate, de la grenouille… Le plus

    connu est le « jeu » du foulard.

    Ce type de « jeu » consiste à freiner l’irrigation sanguine du cerveau

    par compression des carotides, du sternum ou de la cage thoracique,

    pour ressentir des sensations intenses, des visions pseudohallucinatoires.

    Dans la plupart des cas, il n’existe pas de rôle défini

    en tant que victime ou agresseur car la relation peut s’inverser :

    l’étrangleur devient alors l’étranglé. Cependant, il a été rapporté que

    certains jeunes ont pratiqué ce « jeu » sous la contrainte ou la pression

    d’un groupe. Mais l’enfant peut aussi reproduire seul l’étranglement

    grâce à un lien quelconque, avec un risque accru de strangulation

    et de pendaison dont les conséquences sont irréversibles

    puisque, comme il est seul, personne ne pourra le réveiller.

    2 Conséquences physiques et psychologiques

    Les symptômes post-anoxiques (privation sévère d’oxygène)

    sont nombreux et variables selon la durée de l’anoxie. Celle-ci

    peut aussi conduire à un coma profond, voire à la mort. Le

    risque de mort est d’autant plus grand que l’enfant reproduit ce

    « jeu » seul à son domicile.

    La pratique intensive et répétée du « jeu du foulard » peut alors

    être à l’origine d’un véritable comportement de dépendance,

    qui pousse l’enfant ou le jeune à rechercher toujours plus de

    sensations par le biais de l’auto-asphyxie.

    On note 3 types de profils parmi ces jeunes : les occasionnels, les réguliers

    et les sujets les plus fragiles.

    > Les occasionnels : ils sont motivés par la curiosité ou agissent

    sous la contrainte de l’effet d’un groupe.

    > Les réguliers : ils recherchent surtout des sensations et sont

    souvent amenés à pratiquer à domicile. Le danger est que cette

    excitation entraîne, dans certains cas, l’apparition d’un certain

    degré de dépendance.

    > Les sujets suicidaires et/ou ayant une personnalité fragile :

    ils sont très rares mais, dans ce cas, le risque d’accident et de

    décès est très élevé. Ils pratiquent souvent le « jeu », plusieurs

    fois par semaine, voire par jour, et présentent une symptomatologie

    dépressive.

    LES SIGNES

    D’ALERTE

    La connaissance des signes d’alerte est une information

    importante à donner aux adultes. Il convient de garder

    à l’esprit que l’apparition de l’un ou plusieurs

    de ces signes ne signifie pas que l’enfant

    ou l’adolescent s’adonne obligatoirement

    à l’un de ces jeux. Il ne s’agit là que de rassembler

    un certain nombre d’éléments d’information,

    d’alerter sur la convergence de signes destinés

    à favoriser une certaine vigilance des adultes

    sur ces pratiques.

    POUR LES « JEUX » DE NON-OXYGÉNATION,

    ON PEUT RETROUVER LES SIGNES PHYSIQUES

    ET COMPORTEMENTAUX SUIVANTS

    > Signes physiques

    - traces rouges autour du cou ;

    - joues rouges ;

    - violents maux de tête à répétition ;

    - troubles visuels passagers (mouches volantes,

    vision floue…) ;

    - bourdonnements d’oreilles, sifflements ;

    - fatigue ;

    - défaut de concentration, oublis, absences brèves

    de la conscience, défaut de la mémoire récente.

    > Signes comportementaux

    - découverte d’un foulard, d’une écharpe, d’une corde,

    d’une ceinture, d’un lien quelconque, que l’enfant garde

    et veut garder sur lui en permanence, ou qui traîne

    sans raison auprès de lui ;

    - agressivité soudaine, violence verbale

    et/ou physique ;

    - isolement, repli sur soi ;

    - questions posées par l’enfant sur les effets,les sensations et les risques de la strangulation. 

     

    “Le devoir de surveillance

    L’institution scolaire assume la responsabilité des élèves qui lui

    sont confiés. Pour l’école primaire, la circulaire n° 97-178 rappelle

    que le devoir de surveillance incombe aux directeurs d’école et aux

    enseignants. Pour les collèges, l’obligation de surveillance est

    précisée dans la circulaire n° 96-248 du 25 octobre 1996. Ces textes

    rappellent, en particulier, l’attention qui doit être portée aux moments

    où les élèves ne sont pas en classe, pendant les récréations et les

    interclasses.”

    “sources prevention de la violence site eduscol”


  • Commentaires

    1
    nicoss'
    Vendredi 16 Octobre 2009 à 11:26
    ghxhfdhf
    2
    francki dure à cuire
    Vendredi 16 Octobre 2009 à 11:27
    ty(ieqtjvu_ihl tyjvcyrj +1+2+3+4+5
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